Tous unis pour les droits de l’Homme
SUSCITER DES RÉFORMES DANS L’ARMÉE COLOMBIENNE ET RESTAURER LA « FOI EN LA CAUSE »
Pendant plus de 50 ans, la Colombie a été déchirée par un conflit armé interne, l’armée nationale et les groupes paramilitaires menant une guerre de contre-insurrection contre la guérilla gauchiste. Tout au long de ce conflit sanglant, il y a eu de graves violations des droits de l’Homme.
Le public a découvert en 2008 le scandale des « faux positifs » (un test détectant faussement une situation qui, en fait, n’existe pas). Il s’agissait d’une série de meurtres dans lesquels des membres de l’armée faisaient passer des civils pauvres ou handicapés mentaux pour des insurgés, les tuaient puis les présentaient comme des morts insurgés, gagnant ainsi des promotions et d’autres récompenses grâce à l’augmentation du nombre de corps.
Après la réforme radicale du système militaire de récompenses pour pertes humaines, en 2009, le ministre colombien de la Défense a créé l’École des droits de l’Homme et du droit humanitaire international de l’armée nationale colombienne. Dès le départ, l’association « Tous unis pour les droits de l’Homme » a organisé des séances de formation et fourni des supports éducatifs au personnel militaire inscrit à la nouvelle école de l’armée à Bogotá. Ces supports comprenaient des milliers d’exemplaires du DVD éducatif « L’histoire des droits de l’Homme », (documentaire présentant une chronologie des avancées des droits de l’Homme à travers les âges, et un livret d’accompagnement), ainsi que 30 spots d’information illustrant les articles de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme des Nations Unies.
Outre l’École militaire des droits de l’Homme, l’armée a reçu une formation basée sur les supports éducatifs de l’association « Tous unis pour les droits de Homme » grâce à 26 Bataillons d’instruction, de formation et de réentraînement (Battalions of Instruction, Training and Re-training ou BITER), et à d’autres bases et installations militaires du pays.
De 2009 à 2014, les instructeurs « Tous unis pour les droits de l’Homme » et l’École militaire des droits de l’Homme et des bataillons d’instruction ont formé en tout 200 000 militaires des 32 secteurs administratifs du pays et du district de Bogotá, en utilisant les supports éducatifs de l’association « Tous unis pour les droits de l’Homme ».
En mars 2014, le lieutenant-colonel Anstrongh Polania Ducuara, directeur de l’École des droits de l’Homme et du droit humanitaire international de l’armée nationale de Colombie, a décrit en ces termes l’impact des supports éducatifs et de la formation et des supports « Tous unis pour les droits de l’Homme » :
« Depuis 2009, quand nous avons adopté cette campagne, les soldats, les officiers et les sous-officiers de l’Armée nationale de Colombie font preuve de plus de respect et de compréhension pour les droits de l’Homme.
En fait, depuis que nous avons commencé à utiliser les supports éducatifs de la campagne pour compléter nos actions éducatives, nous avons constaté une baisse d’environ 96 % du nombre de plaintes et d’allégations de violations des droits de l’Homme par l’armée nationale. »
UN ENSEIGNEMENT UNIVERSEL DES DROITS DE L’HOMME
L’association internationale « Tous unis pour les droits de l’Homme » et son secteur jeunesse « Des jeunes pour les droits de l’Homme » ont noué des partenariats avec des organisations nationales pour développer et mettre en œuvre des programmes d’éducation et de formation aux droits de l’Homme dans les différents pays du monde, dont :
Éthiopie Commission éthiopienne des droits de l’Homme
Cameroun Commission nationale des droits de l’Homme et des libertés
Mongolie Commission nationale des droits de l’Homme de Mongolie
CONTRIBUEZ À FAIRE DES DROITS DE L’HOMME UNE RÉALITÉ
Joignez-vous au mouvement international des droits de l’Homme en devenant membre de l’association « Tous unis pour les droits de l’Homme ». L’association apporte son assistance aux personnes, aux éducateurs, aux associations et aux institutions gouvernementales de tous les pays du monde dans le but de les sensibiliser à la Déclaration universelle des droits de l’Homme.